L'immobilier touristique a été depuis longtemps une source de revenus attractive pour de nombreux propriétaires. Que ce soit pour les vacanciers cherchant un chez-soi temporaire ou pour les investisseurs souhaitant capitaliser sur le tourisme local, les locations de meublés touristiques ont souvent été perçues comme un investissement lucratif. Toutefois, avec l'arrivée de l'année 2024, un changement notable dans la fiscalité de ces propriétés attire l'attention.
Que dit le projet de Loi de finance 2024 ?
Parmi les amendements adoptés dans le projet de Loi de finance pour 2024 (PLF 2024), une mesure spécifique touche directement les propriétaires de meublés touristiques. Cette mesure concerne l'abattement forfaitaire dont ils bénéficient sur les revenus générés par leurs locations saisonnières. Auparavant, ces propriétaires pouvaient jouir d'un abattement généreux de 71 % sur ces revenus, dans le cadre du régime micro-bic, avec une limite annuelle fixée à 188 700 €.
Cependant, avec l'avènement de 2024, cette générosité fiscale subit une réduction significative. Désormais, l'abattement est abaissé à 50 %, et la limite annuelle est revue à 77 700 €. En d'autres termes, la fiscalité applicable aux meublés touristiques sera désormais alignée sur celle des logements meublés loués à l'année.
L’objectif de cette nouvelle mesure
Cette mesure vise à équilibrer les incitations fiscales entre les différents types de locations meublées, décourageant potentiellement certaines formes d'investissement à court terme au profit d'une location à plus long terme. Cette situation reflète peut-être une tendance plus large vers une approche plus durable de l'immobilier à Pierrefitte-sur-Seine, mettant l'accent sur la stabilité et l'équité fiscale.
Néanmoins, il convient de noter que dans les régions où le déséquilibre entre l'offre et la demande de logements n'est pas un problème majeur, l'abattement forfaitaire reste fixé à 71 %. Cependant, le seuil de chiffre d'affaires maximal pour bénéficier de cet abattement est lui aussi ajusté, étant maintenant plafonné à 50 000 €.
Cette réforme fiscale peut également encourager une approche plus réfléchie et durable de l'investissement immobilier, favorisant une utilisation plus équilibrée et responsable des biens.